[D5E4] DE PORGE (LE) (33) VERS SAUMOS (33) 07.10.2021

Summary
Observations successives de plusieurs formations nuageuses particulières dans le ciel : observation très probable de trainées de condensation issues de la propulsion d’un ou plusieurs aéronefs.
Description
Le 7 octobre 2021, à 18h00, l'unique témoin de ce cas, circulant dans son véhicule sur la D5E4, à la sortie de Porge (33) en direction de Saumos (33), observe par la vitre latérale gauche, vers le nord-ouest, plusieurs formations nuageuses circulaires. Il s’arrête sur le bas-côté de la route pour photographier le PAN puis reprend sa route, sans avoir pu les observer davantage, des arbres masquant la vue.
Arrivé sur la commune de Sainte-Hélène (33) vers 18h40, il observe à nouveau, en direction de l’ouest un phénomène identique au précédent, mais avec "trois branches courbées". Le témoin photographie, une nouvelle fois, le PAN, avant de cesser l’observation.
Selon les critères du Geipan, a consistance de ce cas est jugée bonne : un seul témoignage tardif, mais plusieurs photographies du PAN produites par le témoin, qui ont pu être analysées.
L’enquête a déterminé que les PAN observés étaient probablement des traînées de condensation produites par un aéronef militaire participant à un exercice en cours dans la zone d’observation.
L'analyse des photographies révèle que l’apparence des PAN est conforme à celle des traînées de condensation.
La forme circulaire des PAN est cohérente avec les manœuvres aériennes telles que les boucles, typiques des exercices militaires. Par ailleurs, un exercice militaire baptisé « Volfa 2021 » se déroulait dans la zone géographique proche au moment de l’observation.
Un internaute indépendant basé à Arcachon (33) a photographié des formations similaires aux PAN, les identifiant comme des cercles créés par des avions. Les responsables militaires contactés par courriel ont confirmé que la zone de l’observation correspondait à l’emplacement de l’exercice « Volfa 2021 » et que l’observation est probablement liée à cette activité.
Cependant, l’enquête n’a pas permis d’identifier précisément les aéronefs à l’origine des PAN. Le contact tardif du témoin avec le GEIPAN, plusieurs mois après l’observation, a empêché l’obtention d’une restitution du trafic aérien auprès du CNOA (Centre National des Opérations Aériennes). Les seuls avions localisés dans la zone par trace radar (source : Globe.adsexchange.com) volaient à des altitudes insuffisantes pour générer des traînées de condensation comme celles observées.
Le cas est classé « B » : observation très probable de trainées de condensation issues de la propulsion d’un ou plusieurs aéronefs.